mardi 21 février 2017

du rien, du moins pas grand chose




On patine grave ces temps-ci du côté de Val. Je suis très souvent absente les weekends et la semaine c'est l'absence de motivation tout court qui domine. Le froid, la nuit, l'humidité, la flemme, l'appel de mon canapé. Bref pas la motivation quoi. En plus j'ai quelques soucis physiques, ma cheville et mon poignet ne sont pas au top, notamment grâce à une belle chute sur glace en sortant de chez moi, digne de Marv dans Maman j'ai raté l'avion. 


parfaite reconstitution de ma chute d'il y a 3 semaines

Pourtant Val aurait grand besoin d'être sortie plus souvent avec l'énergie débordante qu'elle a en ce moment. Je dirais même que l'idéal serait de la sortir au moins 3 fois par semaine : une séance en carrière pour travailler les assouplissements, une en solo en extérieur pour la laisser dérouler ses allures et travailler la musculature et le cardio, et une belle balade en duo pour faire plaisir et découvrir de nouveaux coins.
Dans la réalité ça fait 3 semaines que je ne suis pas montée et Val fait du gras à défaut d'autre chose, c'est toujours ça de pris. Je vais pouvoir bientôt lui retirer sa couverture en espérant que ses problèmes de peau ne refassent pas surface.

Sur ce, je pars en quête de motivation !

peut être en Finlande, apprendre à vivre dans le froid et la bonne humeur !

vendredi 10 février 2017

tours des lacs à dos de morues

Val a changé de cavalière

Ce samedi nous avons, une fois n'est pas coutume, bravé les conditions météos toutes pourries de notre belle région Île de France, pour nous offrir une escapade autour des étangs de Jablines. C'est une grosse base de loisir aménagée par la Région, mais c'est notamment grâce à elle que nous devons la réouverture de la plupart des chemins ruraux que nous empruntons. 

Les juments étaient survoltées, en particulier Val qui n'a jamais réussie à se caler. Faut dire que j'ai récupéré la pauvrette tremblotante dans son paddock, elle devait donc être particulièrement frigorifiée. Dans tous les cas elle était infatigable !
Blague à part ça devient un vrai soucis, autant elle écoute toujours pour les transitions tant montantes que descendantes, autant elle bourrine vraiment beaucoup trop à mon gout dans les allures et ça devient problématique trot et au galop. Va falloir que je reprenne ça rapidement. L'avantage c'est que l'on a pas traîné pour une fois !

Siwa fait sa petite vie sans soucis, mais elle a beau être brave, elle a vraiment du mal à suivre avec ses petites jambes ! J'ai eu l'honneur de poser mes fesses dessus et elle est toute rigolote à monter, il faut être très enthousiaste pour la motiver, l'exact opposé de Val, c'est assez marrant.


jument trempée comme une soupe !





seul moyen qu'on ait trouvé pour lui faire tenir l'immobilité...

mercredi 8 février 2017

le Genet cheval mythique

Adam Frans van der Meulen, Louis XIV au siège de Besançon, 1674

Le Genet d'Espagne a été pendant des siècles le cheval de la noblesse et l'aristocratie européenne. Du moyen âge jusqu'au début du 19°siècle il écrase toute concurrence, c'est le cheval de guerre par excellence : plus rapide, plus agile, plus maniable, plus robuste, plus endurant, plus facile à dresser que les autres chevaux ! J'avais esquissé le sujet dans l'article sur le cheval dans l'histoire de l'art, mais il mérite un espace à lui seul car il retrace une partie de l'histoire européenne du moyen âge jusqu'aux temps pré-modernes.

Caractéristiques : 

C'est un cheval petit (pour nos critères actuels, au moyen-âge il était considéré comme un grand cheval), compact et musclé, doté d'une forte encolure et arrière main et d'une petite tête. Il a un caractère calme et docile, et se dresse facilement. En plus de ses prédispositions naturelles au rassemblé du fait de sa morphologie, il possède des allures supplémentaires indispensables à l'époque pour un destrier notamment l'amble. Allure aussi rapide et économique pour le cheval que le trot, mais plus confortable pour le cavalier qui permet de rester de longues heures en selle.

Le Chevalier, la Mort et le Diable
gravure par Albrecht Dürer, 1513


Origines :

Il faut remonter aux conquêtes musulmanes qui débutent en 711 en Espagne pour voir débarquer les cavaliers arabes mais surtout berbères ainsi que leurs chevaux récemment enrôlés lors de la conquête du Maghreb. 
Bataille de Guadalete - Salvadoir Martinez Cubells (1845-1914)

Les historiens s'accordent sur le fait que c'est grâce à leur cavalerie qu'ils ont remportés d'aussi nombreuses et rapides victoires jusqu'à Poitiers. D'une part leurs chevaux étaient plus rapides et plus maniables, mais pour mieux encaisser les arrêts brusques et les mouvements rapides, les cavaliers arabes montaient avec des étriers très courts, monte que les espagnols ont appelée "à la jineta".  Elle était très différente de celle des européens d'alors qui chaussaient leurs étriers extrêmement longs et montaient jambes tendues et en avant. C'est la première hypothèse étymologique du nom "genet".

La deuxième étymologie, que j'affectionne plus particulièrement, vient du nom des tribus berbères qui ont combattues sur le vieux continent avec leurs chevaux : "les zénètes". La prononciation du "z" ayant progressivement tourné en "g" pour donner "genet". On parle en effet, de cavaliers "arabes", la plupart des peintures illustrant cet épisode ayant été faites aux 19° siècle où l'orientaliste était très en vogue, elles représentent ces fiers conquérents sur de magnifiques pur-sangs arabes. 

représentation de Tariq Ibn Ziyad
sur un magnifique étalon pur-sang arabe

Mais en réalité, les cavaliers arabes ont envahis la Lybie en 647 et ont continué leur invasion vers l'Ouest avec environ 400 chevaux arabes. Là ils rencontrèrent une très forte résistance des tribus Zénètes et Sanhajas. Les Zénètes en particuliers étaient des nomades et d'excellents cavaliers, ils élevaient dans les montagnes de l'Atlas leurs propres chevaux très différents des purs sangs arabes : les barbes. Plus de soixantes ans plus tard, les musulmans arrivent à vaincres ces tribus, les convertissent à l'Islam et en 711, Tariq Ibn Ziyad fait traverser le détroit de Gilbratar à 7000 cavaliers et chevaux zénètes et écrase l' armée de Rodéric durant la bataille de Guadalete . Un an plus tard, Moussa ben Nuçair amène 15 000 chevaux zénètes supplémentaires à Algésiras, ce qui lui permet de conquérir l’Espagne jusqu’aux Pyrénées. Même s'il est certain que les chevaux arabes se sont croisés avec ceux des berbères, "les chevaux arabes" qui ont débarqués en europe étaient donc très majoritairement des chevaux barbes.

cheval barbe actuel relativement proche du modèle du Genet

A partir de la moitiée du 8° siècle, la reconquista permet aux espagnols de récupérer les chevaux laissés sur place par les mulsulmans. La réputation des cavaliers arabes et de leurs chevaux ayant certainement marqué l'europe entière, les espagnols gardent très jalousement ces chevaux et commencent leur élevage en effectuant très peu de croisements avec les races locales. En effet, une étude réalisée en 2005 sur l'ADN mitochondrial montrent que le Sorraia (race locale et très ancienne de chevaux espagnol) appartient à un cluster de gènes largement séparé de la plupart des races ibériques (voir références). A l'inverse, ces recherches montrent que l'Andalou de la péninsule ibérique (aussi bien PRE que Lusitanien) et le Barbe sont très proches. 

Fauconnier partant pour la chasse, BNF,
arrière main puissante, port de tête altier, allures relevés : tout y est !
NB : les cavaliers européens n'ont visiblement pas adopé la monte arabe


Moyen-Age :

A partir de la Reconquista, le Genet très réputé dans toute l'europe est élevé et utilisé principalement comme destrier, c'est-à-dire comme cheval de guerre. Sa rareté lui donne une très grande valeur, il n'est utilisé que par la noblesse et son histoire est melée à celle de la chevalerie. Il n'y a pas d'écrits sur les élevages ou les races de chevaux utilisées à cette époque, au Moyen-Age les chevaux sont désignés selon leur utilisation. Le Genet en temps que destrier appartennait donc à la catégorie la plus prestigieuse de chevaux de l'époque. Quand les chevaliers ne font pas la guerre, ils tournoient ou ils vont à la chasse, discipline où le Genet excelle là encore du fait de son endurance et de sa robustesse.

Bataille de Najera, chroniques de Jean Froissart (15°s)

scène de tournoi, remarquez la petite taille des chevaux 

Du fait de son calme et de sa grande valeur, il est aussi très prisé comme palefroi, c'est-à-dire cheval de marche, utilisé pour se déplacer autant par les chevaliers que par les dames. Va sans dire que savoir ambler n'était pas non plus une option pour un palefroi qui se respecte, mais bien un équipement de série. C'était un peu la voiture de luxe de l'époque.

Les très riches heures du Duc de Berry, Août
Les frères Limbourg,1412-16

Renaissance, l'apogée :

Les deux utilisations principales du Genet n'évoluent que très peu tout au long du moyen âge et de la Renaissance, fondamentalement la façon de faire la guerre et d'utiliser la cavalerie ainsi que les modes de déplacements de l'aristocratie restent les mêmes. Le Genet reste donc réputé et sa morphologie n'évolue quasiment pas au cours de cette période. On peut noter qu'en 1571 l'élevage se fait plus structuré, Philippe II d'Espagne créé les écuries royales de Cordoue en Andalousie, le standard de la race commence à se mettre en place et le Genet commence à être appelé "l'Andalou". 
Le Genet profite énormément de l’expansion de la famille des Habsbourgs justement qui règnent sur l'Espagne de 1504 à 1700 et les importent en masse dans les pays germanophones (Pays bas, Allemagne, Autriche, etc...) pour améliorer les races locales. Ce qui donnera naissance notamment au Lipizzan et au Frison.
Aussi les artistes font des progrès en réalisme, ce qui nous donne des représentations de plus en plus précises.

François 1er à cheval, par François Douet (16°s)
François 1er était immense (1m98), son armure aux Lions
exposée au Musée de l'Armée aux Invalides vaut vraiment le détour
(y'a aussi l'étalon arabe de Napoléon empaillé, tout petit lui)

Le 17° siècle à l'inverse est marqué par une grande évolution dans l'équitation dans toute l'Europe. C'est à cette époque, sous le règne de Louis XIII en particulier que née l'équitation Française de tradition avec Antoine de Pluvinel alors écuyer du Roi qui fonde la première Académie d'Equitation Française. Ce mouvement venu d'Italie, institutionnalise et codifie l'équitation qui devient un Art à part entier. On ne monte plus seulement dans le but de dresser et de bien tenir à cheval durant la guerre, mais simplement pour la beauté et la perfection de sa pratique. Les nobles ne vont plus seulement à la chasse, mais aussi au manège, les tournois deviennent des carrousels. 

planche gravée par Crispin de Passe en 1625
issue du livre d’Antoine de Pluvinel de la Baume

tournois au carrousel du Louvres,
Louis XIV continue et magnifie l'héritage équestre de son père

Le Genet s'adapte bien à ce tournant dans l'équitation, ses capacités aux rassemblé et sa beauté ne sont plus à prouver. Il fait donc ses preuves en haute école et il reste la race la plus appréciée de la noblesse et de l'aristocratie européenne. Grâce aux échanges et cadeaux entre les familles royales, il gagne toutes les cours d’Europe, il atteint des sommets de popularité à la cours de Grande Bretagne, et écrase ses concurrents : le cheval Napolitain (lui aussi issu des chevaux "mauresques" et très prisé au 16° siècle) ou encore le Barbe venu directement d'Afrique. 

Louis XIV et la Cour chassant en vue du château de Meudon,
 (détail) par François Adam Van der Meulen, 17° s.
Isabelle de Bourbon - Diego Rodriguez de Silva y Velázquez, 17°s
l'étalon est visiblement sabino extrême

18° et 19° siècles, le déclin :

Au début du 18° siècle l'élevage en Espagne est à son apogée. Cependant les croisements effectués aux cours des siècles précédents qui ont beaucoup profités aux races de chevaux européennes et germaniques en particulier, sont beaucoup moins bénéfiques au Genet qui s'alourdit et perd en qualité même dans son berceau natal. Au 17° siècle la lignée de Cordoue réinjecte même du sang Barbe avec le "cheval de Guzman" probablement berbère pour redonner son brillant au Genet.

Le Genet souffre surtout d'un manque de popularité auprès de la noblesse où il nettement concurrencé par le Pur Sang. La mode est à l'orientalisme, à la légère et la vitesse, il est trouvé trop robuste et reste attaché à la chevalerie maintenant obsolète. Se sont maintenant les chevaux élancés qui sont en vogue, les purs sang arabes s'arrachent à des prix d'or. Notamment en Angleterre où l'engouement pour les courses et les chevaux arabes est sans précédent et va donner naissance au Pur Sang Anglais spécifiquement taillé pour la vitesse. 

Il reste des bastions de résistance et en haute école les qualités du Genet sont toujours louées par François Robichon de La Guérinière, écuyer sous Louis XV, et Buffon notamment.


M de Nestier Écuyer Ordinaire de la Grande Écurie du Roy
 peinture de Delarue (1751)

Le Genet souffre aussi de sa propre concurrence, en 1789 le premier stud-book du Pur Race Espagnol est créé. Petit à petit le glissement du Genet au cheval Espagnol se fait dans les écrits et dans les mœurs. 

Au début du 19° siècle l'Empire Napoléonien saigne l'élevage espagnol durant plusieurs décennies. Les meilleurs spécimens sont volés ou réquisitionnés de force. En 1832 une épidémie affecte sérieusement la population équine espagnole. L’Espagne restera très instable politiquement jusqu'au milieu du 20° siècle et le Genet disparaîtra tout à fait durant cette période trouble. Seule quelques îlots de résistance survivent à ces deux siècles de disette : quelques monastères chartreux d'Andalousie, dont la chartreuse de Jerez de la Frontera, et le monastère de Cartuja ainsi que les écuries royales continuent l'élevage et maintiennent le patrimoine génétique de la race.

Héritage :

Comment un cheval de cette valeur qui a autant marqué l'Europe et l'équitation a t-il pu disparaître ? On l'a vu la réalité est plus complexe, le Genet est toujours par ses descendants un cheval largement renommé. Il a directement donné naissance à toutes les races ibériques connues qui retrouvent depuis quelques décennies un fort engouement, ainsi qu'au Lippizan et au Frison. Il a aussi largement influencé l'élevage européen plus largement, même si son héritage est moins visible dans les races de chevaux à sang chaud notamment allemandes depuis le passage des races orientales.

Plus étonnamment on retrouve des descendants directs du Genet conservés quasiment dans les caractéristiques de leur apogée sur le continent Américain. En effet, la colonisation espagnole de l'Amérique qui débute au 16° siècle et atteint son extension maximale au 18° siècle, a été consommatrice d'un nombre incalculable de chevaux. De nombreux genêts ont fait parti des envois de chevaux vers les Amériques aux 17° et 18° siècle. Notamment à cette dernière période tous les chevaux portant des robes étranges. En effet les robes tachetées qui faisaient la diversité et la beauté de ses chevaux et qui sont représentées jusqu'au 18° siècle même sous la selle des plus puissants, ne sont plus du tout à la mode. La Noblesse s'attache en effet à n'avoir que des chevaux de robes unies et de préférence blanche. La valeur symbolique du cheval blanc est extrêmement forte en Europe et ce depuis le Moyen Age. Les éleveurs espagnols bazardent donc tous les chevaux de couleurs dans des bateaux en partance pour les Amériques. C'est ainsi que les Genets vont peuplé tout un continent ! La majorité des races de chevaux du continent américain étant issues de ces premiers débarquements. Les robes colorées et de leur patrimoine génétique a ainsi été sauvegardé.

Dans certains pays sud-américaines le Genet est même resté quasiment identique aux chevaux des conquistadors, le Paso Fino (Colombie et Porto Rico principalement) et le Paso Péruvien notamment sont des races sélectionnées depuis des siècles pour conserver non seulement les caractéristiques morphologiques des conquistadors, mais aussi les allures des destriers et palefrois de l'époque ! Ils ont ainsi des allures supplémentaires innées et dérivés de l'amble : le paso fino, le paso corto, le paso largo et le paso llano pour le Paso Péruvien.

étalon Paso Fino

Paso Fino Sabino extrême au nez busqué

Paso Péruvien au paso llano (sorte d'amble à 4 temps)

De la même façon on retrouve le patrimoine génétique quasiment intacte du Genet d'Espagne et de ses ascendants Barbes dans les races de chevaux américains qui n'ont subi aucun croisements depuis le 18°siècle, c'est le cas de certains mustangs. Un partie des chevaux des conquistador livrés à eux mêmes sont retournés à l'état sauvage, ils sont remontés de l'Amérique du Sud vers l'Amérique du Nord. Là ils ont trouvé de grandes plaines seulement peuplées d’amérindiens, soit des conditions idéales pour se reproduire. Avec la colonisation de l'Amérique du Nord au 19° siècle, ils ont vu leurs territoires fondre comme neige au soleil. Certains groupes se sont retrouvés isolés dans les montagnes Rocheuses avec l'arrivée des colons Américains. Depuis des recherches génétiques récentes (voir ref) ont montré que certains de ces groupes de mustangs étaient les descendants directs des chevaux Espagnols, ils sont d'ailleurs appelés les "Spanish Mustangs". Leurs caractéristiques physiques sont moins marquées que sur les races sélectionnées par l'homme, mais la nature a conservé l'extraordinaire variété génétique et de robes de leurs ascendants (grullo (dun), bucksin (isabelle), palomino, cremello, roan, perlina, sabino, tobiano, overo, tovero, rubicano, capé, snow flake, etc...).

spanish mustang, palomino overo (?)

A noter que si l'Armée Américaine ne les avait pas massacré jusqu'au dernier, on aurait pu savoir si les chevaux élevés par la tribu amérindienne des Nez-percés sur les bords de la rivière Palouse, c'est-à-dire les "appaloosa" étaient eux aussi des descendants directs des Genets. La race actuelle appelée Appaloosa étant issue de quarter horses sélectionnés pour leurs couleurs, elle n'a pas grand chose à voir avec l'originale tant en terme de morphologie que de génétique. Les chevaux des Nez-percés étaient sélectionnés pour être remarquablement endurants et pouvaient galoper des journées entières sans arrêts. Semant aisément tout poursuivant, ils étaient de redoutables armes de guerre, ce qui leur a valu d'être décimé.

Nez-percé sur son cheval, photographié par
Curtis, Edward S en 1910

Références :

https://academic.oup.com/jhered/article/96/6/663/2187610/The-Origins-of-Iberian-Horses-Assessed-via#TBL2
https://fr.wikipedia.org/wiki/Genet_d%27Espagne_(cheval)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pure_race_espagnole
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cheval_au_Moyen_%C3%82ge
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cheval_blanc_dans_la_culture
http://www.cheval-savoir.com/1379-tournois-aux-carrousels-culture-equestre
https://fr.wikipedia.org/wiki/Expansion_de_l%27islam
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89quitation_de_tradition_fran%C3%A7aise
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lipizzan
https://fr.wikipedia.org/wiki/Colonisation_espagnole_de_l'Am%C3%A9rique
https://fr.wikipedia.org/wiki/Paso_Fino
https://fr.wikipedia.org/wiki/Paso_p%C3%A9ruvien
https://academic.oup.com/jhered/article-lookup/doi/10.1093/jhered/esj020
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16489143